Jean-Jacques Olier, prêtre, fondateur du séminaire parisien de Saint-Sulpice en 1642, est aujourd’hui l’objet d’un questionnaire renouvelé par les préoccupations qui traversent l’étude du XVII^e siècle français : où finit le spirituel, où commence le mystique ? Comment l’histoire éditoriale des écrits d’Olier apporte-t-elle des réponses historiquement situées à cette interrogation ? Où finit la cérémonie liturgique, où commence le répertoire des gestes dramatiques ? La formation des prêtres sulpiciens aiguise cette incertitude. Telles sont quelques-uns des horizons appelés par la publication récente des écrits "mystiques" de Jean-Jacques Olier et par l’océan, qui reste aujourd’hui encore largement à explorer, du Fonds Olier, dont le plus grand spécialiste, Monsieur Irénée Noye, a accepté de faire apercevoir les richesses à une nouvelle génération de lecteurs d’une oeuvre célèbre et méconnue.