À l’heure où les questions du chômage, des retraites et de la souffrance au travail constituent des enjeux majeurs des sociétés contemporaines, l’histoire culturelle peut apporter un nouveau regard sur la notion de travail.

Comment écrire une histoire culturelle du travail, objet traditionnellement associé à la sociologie, à l’économie et à l’histoire sociale ? De quelle manière les sociétés ont-elles défini et représenté le travail ? Quelle place accorder aux cultures du travail et des travailleurs dans l’analyse historique ? Quels rôles jouent le travail, les métiers et les logiques de professionnalisation dans l’histoire des pratiques culturelles et des productions symboliques ?

Le congrès de Lunéville 2012 propose d’engager une réflexion sur l’articulation entre travail et culture, en établissant un dialogue entre différents courants historiographiques, dans une optique résolument transdisciplinaire. Il privilégiera la diversité des communications sur les plans méthodologique, géographique et chronologique.

Toutes les propositions doivent être envoyées à isch.luneville2012@gmail.com avant le 15 janvier 2012.