Lundi 21 mars 2016, de 10h à 17h30
Vie et mort des concepts historiographiques (II)
En une formation, une carrière, une vie, les historiens sont appelés à voir évoluer leurs manières de penser et d'écrire l'histoire. Parce que chacun d’eux évolue, progresse peut-être mais aussi parce que certaines notions, dominantes à une certain période, perdent de leur superbe, se réfugient dans ses marges, sortent du champ historique si champ historique il y a.
Le GEHM (groupe d'études des historiographies modernes) a décidé d'organiser, au cours de l'année 2016, trois rencontres intitulées « Vie & mort des concepts historiographiques » destinées à aborder, sous son angle historique, la question de l'environnement intellectuel et méthodologique de la profession. Après un bref retour « socio-historique » sur les raisons d'une part, les conséquences sur l'exercice de leur profession d'autre part, de ces engouements/dépérissements, ces journées d'étude consisteront en la présentation de quelques études de cas, c'est-à-dire de quelques études de mots ou expressions largement utilisés à un moment de l'évolution historiographique
Le 18 janvier dernier, la première de ces manifestations a permis d'entendre des exposés portant sur les termes suivants : Résistancialisme (Marc Olivier Baruch), Retard historique (Alessandro Stanziani), Transition (Jacques Revel), Régime (Gérard Lenclud), Trauma (Sabina Loriga).
Lors de cette deuxième rencontre, seront traités les concepts suivants :
- Transfert culturel (Marie-Elisabeth Mitsou),
- Paradigme (Pietro Corsi),
- Consensus (Clarisse Berthezène),
- Accélération de l'histoire (Christophe Bouton),
- Révolution comme concept catholique-romain (Elisa Cárdenas Ayala)
- Milieu (Wolf Feuerhahn)
- Lieu :
- EHESS - Salle Jean-Pierre Vernant
- Adresse :
- 190-198, avenue de France - 75013 Paris