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La Lettre n° 85 | Agenda
18e Rendez-vous de l'histoire

Du jeudi 8 au dimanche 11 octobre 2015

18e Rendez-vous de l'histoire

Les Empires

L’empire, c’est d’abord la conquête, mais c’est ensuite la paix, même si c’est trop souvent la paix qui découle du glaive manié par un peuple de maîtres. La possibilité pour les paysans de semer et de récolter sans craindre les pillages, celle pour les commerçants de circuler et d’établir des contrats en toute sécurité caractérisent la Pax romana comme la Pax gallica. Mais alors comment les empires périssent-ils ? Meurent-ils de vieillesse ou sont-ils assassinés ?

Les Éditions de l’EHESS seront présentes à ces 18e Rendez-vous de l’histoire, sur le stand de la librairie La boîte à livres (Halle aux grains).

Germaine Tillion : les combats d’une ethnologue

Jeudi 8 octobre, de 16h30 à 17h30, salle des Conférences du château royal. Avec Tzvetan Todorov (CNRS-EHESS). Débat organisé par les Éditions de l'EHES à l’occasion de la parution dans la collection Audiographie du livre Les combats d’une ethnologue, Entretiens avec Frédéric Mitterrand, Germaine Tillion.

Observer, tenter de comprendre et d’expliquer les comportements humains, y compris dans les situations les plus tragiques : Germaine Tillion a traversé le XXe siècle en ethnologue, animée d’une exigence absolue dans sa quête de la vérité et dans son désir de justice.

Le ciment des empires

Jeudi 8 octobre, de 16h30 à 18h, salle Gaston d’Orléans, Château royal de Blois

Carte Blanche aux Écoles françaises de l’Étranger avec Michel Bertrand (directeur de la Casa de Velazquez), Alexandre Farnoux (directeur de l’École française d’Athènes), Luca Gabbiani (maître de conférences à l’École française d’Extrême-Orient, auteur de Pékin à l’ombre du mandat céleste EHESS), Emmanuel Laurentin (journaliste, producteur de La Fabrique de l’histoire France Culture), Nicolas Michel (directeur des études à l’Institut Français d’Archéologie Orientale), Catherine Virlouvet (directrice de l’École française de Rome).

Qu’est-ce qui a permis à des groupes humains d’en dominer d’autres sur de très vastes espaces et parfois de très longues durées? Force ou orga- nisation? Exploitation ou partage des richesses? Répression ou conviction? Ségrégation ou intégration des vaincus ?

Au-delà des empires : quelle histoire écrire dans un monde globalisé ?

Vendredi 9 octobre de 19h30 à 20h30, Hémicycle, Halle aux grains

Conférence inaugurale de Serge Gruzinski, directeur d’études à l’EHESS et table ronde avec A. Enders, V. Hébrard, A. Lempérière, C. Thibaud et G. Verdo (CRALMI).

En élargissant nos horizons, l’histoire des empires incite à ouvrir des chantiers de réflexion d’une constante actualité. La modernité n’est-elle qu’européenne ? Comment naît et se définit l’Occident face à la Chine et l’islam? Comment se mélangent les êtres et les sociétés dans les espaces que réunissent les empires et à leurs frontières ?

Après les empires, les nations ?

Vendredi 9 octobre de 10h15 à 11h45, salle 214 - Site de la Chocolaterie de l'IUT

Contribution des indépendances ibéro-américaines à l'histoire des empires
Salle 214 - Site de la Chocolaterie de l'IUT

Carte Blanche au Centre d’histoire du XIXe siècle – table ronde avec :

  • Armelle Enders, Université Paris-Sorbonne,
  • Véronique Hébrard, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Annick Lempérière, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Clément Thibaud, Université de Nantes,
  • Geneviève Verdo, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

La fin des empires ibéro-américains s’inscrit dans le mouvement des «révolutions atlantiques» et de l’apprentissage de la modernité et constitue la pre-mière expérience de dissolution du lien impérial entre l’Europe et ses possessions d’outre-mer.

Chrétiens au Proche-Orient

Samedi 10 octobre, de 16h à 17h30, Petit Amphi de l’INSA

Débat organisé à l’occasion de la sortie du numéro Chrétiens au Proche Orient, Archives de sciences sociales des religions, n° 171. Avec Emma Aubin-Boltanski (CNRS-EHESS, rédactrice en chef des Archives de sciences sociales des religions), Bernard Heyberger (EHESS et EPHE), Aurélien Girard (l’Université de Reims Champagne-Ardenne), Jean-Christophe Ploquin (La Croix), Alberto Fabio Ambrosio (EHESS).

À l’heure où les crises du Proche-Orient mettent les chrétiens au centre de l’actualité, les sciences sociales proposent de nouvelles approches, attentives à l’inscription des communautés dans leur contexte. Elles montrent que les chrétiens ne sont pas seulement des victimes, mais des acteurs impliqués dans les évolutions de leurs sociétés.

Fin de l’empire russe ?

Samedi 10 octobre, de 14h à 15h30, Hémicycle de la Halle aux Grains

Avec Alexandre Adler (journaliste et historien), Sabine Dullin (IEP Paris, auteur de La frontière épaisse), Andreï Gratchev (historien, journaliste, ancien conseiller et porte-parole du président Gorbatchev), Bernard Guetta (journaliste à France Inter, spécialiste de géopolitique internationale), Alexis Lacroix (journaliste à Marianne).

La Russie inquiète à nouveau les Européens. En raison de l’agressivité de la politique poutinienne, manifeste notamment en Ukraine. En raison, aussi, des références idéologiques, parfois proches des positions les plus conservatrices de l’Église orthodoxe, que développe actuellement l’homme fort de Moscou. Il est possible, toutefois, que ce déploiement de puissance dissimule de vraies fragilités — sociales, démographiques, géostratégiques. Et si la vérité de ce qu’on nomme improprement l’"empire russe" était, en fait, la vulnérabilité ?

Les autochtones de la République. Kanak, Tahitiens, Amérindiens et Noirs-Marrons face au legs colonial dans l’outre-mer français

Vendredi 9 octobre, de 16h à 17h30, Université, salle 004

Avec Thomas Grillot (historien, chargé de recherche CNRS, auteur de Après la Grande Guerre EHESS), Stéphanie Guyon (maître de conférences en sciences politiques, Univ Picardie-Jules Verne), Maurice Edenz (doctorant en Histoire, Sciences-Po Paris), Marie Salaün (professeure en anthropologie de l’éducation, Univ Paris Descartes), Benoit Trépied (chargé de recherche CNRS)

Cette table ronde interroge le "legs colonial" en Nouvelle - Calédonie, Polynésie française et Guyane, en questionnant le rapport des autochtones Kanak, Mā’ohi, Amérindiens et Noirs-Marrons à deux institutions de la République, l'école et la justice.

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