LE BAL organise la 5^e édition de son séminaire automnal à l’École des hautes études en sciences sociales. Pendant deux jours, artistes, historiens, écrivains, psychanalystes et critiques de renoms explorent les enjeux de l’image contemporaine à partir d’études de cas choisis dans les champs de la photographie, de la vidéo et du cinéma.   

Parmi les images qui passent, s’échappent ou disparaissent dans un flux, certaines sont persistantes. C’est d’ailleurs le fondement de l’invention de la photographie : l’histoire d’une image fugace qu’on a forcé à se fixer. Bien au-delà de la photographie et de sa technique, la persistance des images interroge la perception que l’on a de ce flux. Qu’elle soit mentale, photographique, cinématographique ou de toute autre nature, pourquoi une image s’inscrit-elle dans la durée, comment s’installe-t-elle dans la mémoire ? Pourquoi se souvient-on de certaines images plus que d’autres ? Comment ces images parviennent-elles à se fixer dans la conscience du spectateur ? Comment sont-elles travaillées par les artistes visuels et comment l’écrivain s’en saisit-il ? Quels liens la psychanalyse établit-elle entre l’image persistante et l’image traumatique ? Comment certains événements persistent-ils dans la mémoire collective sous la forme d’images matricielles ?

Intervenants : Paul-Laurent Assoun, Université Paris-7 ; Florent Brayard, EHESS ; Jérôme Dokic, EHESS ; Michel Gauthier, Musée national d’Art Moderne, Centre Pompidou ; Mishka Henner, artiste britannique ; Camille Henrot, artiste française ; Arnault Pierre, Université Paris-Sorbonne (Paris IV) ; Alexander Streitberger, Université catholique de Louvain – UCL ; Jean-Baptiste Thoret, historien et critique de cinéma et Tanguy Viel, écrivain.

Inscriptions jusqu’au 11 octobre 2013 : fabriqueduregard@le-bal.fr