Pour cette nouvelle édition des journées doctorales du Centre Norbert Elias, la question proposée est la suivante : « En quoi ma recherche est-elle pire que celle des autres ? ».

Derrière cette question un peu provocatrice se cache la volonté de soulever les difficultés auxquelles les doctorants font face lors de la réalisation de leur travail et qui peuvent concerner aussi bien leur terrain, que le traitement et la sélection des sources documentaires, l’écriture de la thèse, le choix et l’application des méthodes qui sont propres à leur discipline, etc.

Parce que chaque quête intellectuelle est originale et unique, les problèmes qui lui sont associés semblent souvent nous distancer des autres et peut renforcer en nous un sentiment de découragement et de solitude. Les réalités sensibles (Bouillon et al., 2006) auxquelles nous sommes parfois confrontées rendent le travail de recherche plus complexe et contribuent à envisager son expérience comme unique vis-à-vis des autres. Quels sont les aspects critiques qui nous poussent, dans les moments de détresse à penser : « ma recherche est pire que celle des autres ! » ?