Dans son livre L’universalisme, Gérard Lenclud pose une série de questions sur le mode de connaissance de l'anthropologie et sur son projet de savoir, tente de répondre à certaines des questions que pose l'exercice de cette discipline. La connaissance prise du présent par l’anthropologue est-elle logiquement distincte de celle du passé acquise par l’historien ? La connaissance observationnelle, qui est celle du témoin oculaire, et donc de l’ethnographe, présente-t-elle une garantie particulière ? Pourquoi les faits institutionnels sont-ils les faits culturels par excellence ? Gérard Lenclud défend l'idée qu'en tentant de comprendre et de faire comprendre des conduites humaines, l'anthropologue fait, et ne peut manquer de faire, de la psychologie. Ce mode d'explication est largement partagé dans les sciences historiques de l'homme.

Intervenants : Étienne Anheim, historien, Cyril Lemieux, sociologue, Bruno Karsenti, philosophe, discuteront le livre en présence de l'auteur. Discussion animée par Jean-Louis Fabiani.