La philanthropie en Amérique. Argent privé, affaires d’État, récemment paru aux Éditions Fayard, explore une tradition séculaire. Outre-Atlantique, dans le sillage des Rockefeller, Carnegie et autres Ford, la réussite s’accompagne depuis le début du XX^e siècle d’un impératif philanthropique. Il ne s’agit pas seulement de donner à des «bonnes œuvres», mais de participer à des investissements dans le cadre d’actions politiques d’envergure. Si l’objectif affiché par les généreux mécènes est toujours la recherche du bien commun, leurs motivations et l’affectation de leurs dons varient cependant en fonction de leurs valeurs et de leurs engagements. Au-delà des riches magnats de l’industrie, ce sont surtout des millions d’Américains qui, chacun selon ses moyens, se sont investis dans ce qui est devenu à partir des années 1950 une «philanthropie de masse».

Table ronde autour du livre d'Olivier Zunz, University of Virginia, La philanthropie en Amérique, en présence de l'auteur, avec les interventions de Alan Brinkley, Columbia University ; Sabine Rozier, Université Paris-Dauphine ; Maurizio Vaudagna, Università del Piemonte orientale ; présidée par François Weil, recteur de Paris .