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La Lettre n° 53 | Dans les centres et les services | Départs à la retraite
Claude Vouillemet
Crédits : Laurent Dappe
par Nathalie Clayer

Claude Vouillemet

Claude Vouillemet est entrée à l’École en mars 1975, après un début de carrière dans le privé. D’abord vacataire, puis titulaire, elle a d’abord été pendant dix ans secrétaire du CIRED (Centre International de Recherche dur l’Environnement et le Développement), dirigé par Ignacy Sachs. Lorsque ce dernier a créé le Centre de recherche sur le Brésil contemporain en 1985, elle est devenue la secrétaire de ce nouveau centre. Quinze ans plus tard, elle devait remplacer Catherine Sautter au secrétariat du CHDT (Centre d’Histoire du Domaine Turc) dirigé par Gilles Veinstein. Elle a, depuis, accompagné l’évolution de ce centre de l’École, également UMR du CNRS, dirigée successivement par Gilles Veinstein, François Georgeon et Nathalie Clayer, et qui a récemment pris le nom de CETOBAC (Centre d’études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques).

Ce parcours au sein de centres tournés vers les aires culturelles a correspondu pour Claude Vouillemet à plusieurs de ses intérêts. L’intérêt pour les langues d’abord ; pour la langue française, mais aussi pour les langues étrangères. Secrétaire bilingue, elle a non seulement utilisé l’anglais qu’elle avait appris durant ses études, mais s’est également initiée, pendant sa carrière à l’EHESS, au portugais, et même un peu au turc. D’autre part, l’intérêt pour les autres : durant ses 37 années, Claude Vouillemet a beaucoup apprécié les contacts avec les étudiants, qui le lui ont souvent bien rendu. Son travail de secrétaire (et de gestionnaire jusqu’à il y a trois ans) lui a aussi permis d’avoir de nombreux contacts au sein de l’École, dans les différents services. Elle aimait aussi la rencontre avec les chercheurs étrangers de passage qu’elle savait toujours bien accueillir et aider lors de leurs séjours. Elle avait aimé découvrir Istanbul autrement en étant envoyée en mission et en étant reçue à l’Institut Français d’études anatoliennes. Au CETOBAC, Claude Vouillemet réalisait en outre, avec beaucoup d’attention, en collaboration avec Frédéric Hitzel, un bulletin et un agenda qui permettaient à tous ceux qui étaient intéressés de savoir ce qui « se tramait » autour du centre.

De sa personnalité, on peut dire que sa discrétion n’avait d’égale que son efficacité et sa disponibilité. Gageons qu’elle saura utiliser le temps de la retraite pour s’adonner pleinement à certaines de ses passions, comme la musique et les voyages.