Nombreux sont les écrivains pour lesquels la littérature est une seconde activité exercée dans les temps morts de leur profession première. Parmi ceux-ci, les enseignants et les chercheurs occupent une place à part, car ils ont franchi le miroir en passant du monde de la science et des hypothèses au pays des merveilles et de l’imagination. Mais d’un côté comme de l’autre, ils usent des mêmes outils, ils écrivent des textes. Pourquoi ont-ils un jour voulu sauter le pas et prendre ce risque ? S’agit-il d’une transmutation de leur réflexion, à moins qu’il ne faille parler de rupture, de décalage permettant de dire enfin ce que seule la littérature sait dire ?

Dominique Manotti dialoguera avec Michel Abescat, rédacteur en chef de Télérama.

<sub>Dominique Manotti est l’auteur de romans policiers et de nouvelles. En 2011, elle a obtenu le Grand Prix de littérature policière pour L’Honorable Société (Gallimard, Série noire). Dans la liste de ses livres : Sombre Sentier (Éditions du Seuil, 1995) ; Le Corps Noir (Éditions du Seuil, 2004) ; Bien connu des services de police (Gallimard, Série noire, 2010).

Marie-Noëlle Thibault a été maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Paris 8-Vincennes à Saint-Denis. Ses publications scientifiques ont pour thèmes la condition ouvrière, les mouvements sociaux et le syndicalisme. Elle a publié plusieurs articles sur ces thématiques dans la revue Le Mouvement social. Elle est l'une des traductrices du livre de Edward P. Thompson La formation de la classe ouvrière anglaise (Gallimard – Le Seuil, 1988, coll. Hautes Études).</sub>

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