Affable, ouverte aux autres, Martine Liévin est pour beaucoup d’entre nous l’âme du service du courrier dont elle est responsable depuis 1989. Entrée à l’École en 1986, après avoir travaillé dans les assurances et une Maison de la presse, elle a effectué quelques incursions à la scolarité, puis au restaurant administratif avant d’intégrer la logistique et le courrier où elle aura fait la quasi-totalité de sa carrière. Là, dans ce lieu ô combien important où tous les personnels de l’École, administratifs ou enseignants, passent à un moment ou à un autre, son intérêt pour les autres et son goût des contacts ont pu s’épanouir. Elle a suivi toutes les évolutions technologiques qui ont marqué les transformations de la Poste mais également celles de l’École, la naissance et la transformation des centres, leur disparition parfois. Le déménagement du 54 boulevard Raspail et l’arrivée au France ont constitué pour elle un nouveau défi puisque le service gère maintenant le courrier des cinq établissements présents sur le site. Il a donc fallu, dès les premiers jours du déménagement au France, installer l’équipe renouvelée du courrier dans un nouveau local et réorganiser son fonctionnement pour répondre à la demande dès la réouverture de l’ École. L’une de ses premières tâches a été de préparer les cases destinées à recevoir lettres et paquets et je me souviens du brio avec lequel Martine, incollable sur la généalogie de l’École, non contente de connaître la dénomination actuelle de tous les centres et services, était capable d’indiquer à ses collègues leurs changements de noms successifs. Sans parler du souvenir très vif qu’elle conserve de leurs différents responsables, dont elle est peut retracer la carrière rien qu’en évoquant les changements d’affectation. Consciente de l’importance de ce savoir, elle a veillé à le transmettre à ses collègues avant son départ en retraite. Aujourd’hui, après 26 ans passés à l’écoute de ses collègues de l’École, elle va pouvoir s’occuper des siens, partir en voyage et, nous le lui souhaitons, satisfaire son goût des rencontres.