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La Lettre n° 28 | Dans les centres et les services

Mouvements de personnels

À compter du 1er  janvier, Antoine Bommier est nommé directeur du Groupe de recherche en économie mathématique et quantitative (GREMAQ) à Toulouse, Pierre-Yves Geoffard et Akiko Suwa-Eisenmann, respectivement directeur et directrice adjointe de Paris Jourdan Sciences Économiques (PSE), Marc Abélès directeur de l’Institut interdisciplinaire d'anthropologie du contemporain (IIAC), Blandine Ripert et Stéphanie Tawa Lama-Rewal respectivement directrice et directrice adjointe du Centre d'Études de l'Inde et de l'Asie du Sud (CEIAS), et Guillaume Carré est nommé directeur de l’équipe Japon du Centre de recherche sur la Chine, la Corée et le Japon et directeur adjoint de ce laboratoire. Muriel Charras et Andrée  Feillard sont nommées respectivement directrice et directrice adjointe du Centre Asie du Sud-Est (CASE), Patrick Michel directeur du Centre Maurice Halbwachs, Jeanne Peiffer directrice du Centre Alexandre Koyré - Centre de recherche en histoire des sciences et des techniques, Kapil Raj et Isabelle Sourbes-Verger étant nommés directeurs adjoints.

Kapil Raj succède à Jean-Claude Penrad à la Commission de la scolarité.

Le Centre d’études turques et ottomanes (ETO) et le Centre d'histoire du domaine turc (CHDT) deviennent le Centre d’études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques (CETOBAC).

Alain Avril et Ginette Boulet sont désormais techniciens, Lydia Robin intègre le corps des ingénieurs d’études.

Harinera Isandratra vient de rejoindre Nancy Sanchez et Aurélie Lavillonnière au secrétariat général. Djamila Skiker partage désormais son temps entre le secrétariat de la présidence et celui de la Direction du développement de la recherche.

Vijitha Nihal Hamu Karunaratne a quitté le service des affaires financières pour celui du patrimoine et de la logistique. Patricia Bleton, anciennement co-responsable de la bibliothèque du Centre d’études africaines, s’occupe à présent de celle du Groupe d’archéologie médiévale ainsi que de la politique documentaire générale du Centre de recherches historique.

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Marion Aubrée a rejoint l’EHESS en 1973. Elle était alors l’assistante de recherche de Georges Devereux. Elle nous quittera à la fin du mois de janvier. Depuis sa thèse, soutenue en 1985, elle n’a cessé d’explorer les complexes pratiques religieuses d’Amérique latine et plus particulièrement du Brésil. Il est vrai qu’elle était née dans une famille passionnée par la rencontre de l’altérité (africaine à la génération de ses parents) et qu’elle a elle-même pensé que le voyage était l’une des meilleures universités. Au Chili d’abord, en Argentine ensuite, au Brésil surtout, elle est allée à la rencontre de la différence qu’elle a problématisée ensuite au contact des chercheurs de la toute jeune école d’anthropologie de Paris VII avec Jaulin, Monod, Dumont, Certeau… Après le décès de George Devereux, elle a rejoint le Centre de recherche sur le Brésil contemporain que venait de créer Ignacy Sachs. Elle a toujours été attentive à ce qui, dans le Brésil du XXe siècle, relevait non seulement de ce que l’on considérait alors comme les syncrétismes afro-brésiliens, mais aussi de cultes moins connus en Europe (et moins étudiés) comme le spiritisme kardéciste dont elle est devenue l’une des meilleurs spécialistes. Elle n’a évidemment pas manqué le tournant évangéliste qui a frappé l’Amérique latine dans la deuxième moitié du XXe siècle et s’est intéressée aux relations complexes que le pentecôtisme a nouées au Brésil avec les autres religions mais aussi avec la vie politique. Son approche du fait religieux, jamais réductionniste, est restée attentive aux tensions entre dimensions théologiques et dimensions sociales et politiques des églises en conflit ou en concurrence. Elle a publié et continue à publier des livres importants et des articles majeurs dans les grandes revues spécialisées de son domaine, tant en Europe qu’en Amérique latine. Elle a formé de nombreux jeunes chercheurs en France et au Brésil. Nous lui souhaitons une retraite qui sera aussi studieuse, nous en sommes sûrs, que sa vie professionnelle.

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Reynald Landelle, chef cuisinier du restaurant administratif de la MSH, va prendre sa retraite en février 2010. Recruté comme contractuel à l’EHESS en janvier 1976, c’est donc un pilier de l’établissement qui s’en va puisqu’il est arrivé au moment du démarrage du restaurant sous sa forme actuelle. Chef de cuisine affirmé, il aura réussi pendant toutes ces années à organiser le travail de son équipe pour que le service soit fourni à l’heure voulue et se fasse dans de bonnes conditions, malgré les difficultés dues notamment au vieillissement des installations. Il aura également su garder la confiance des responsables du fonctionnement du restaurant qui se sont succédés, à savoir les gérants de la société de restauration qui assure le bon fonctionnement et la continuité du service et les présidents du Foyer des personnels des Établissements scientifiques de la MSH, structure juridique d’appui du restaurant.