Le Master franco-allemand, réunissant des étudiants de l’université d’Heidelberg et de l’École des hautes études en sciences sociales, a pour tradition d’organiser deux rencontres annuelles, l’une à Heidelberg et l’autre à Paris. Celles-ci sont des moments privilégiés, puisqu’elles permettent à deux générations d’étudiants de se rencontrer, chaque étudiant passant une année en Allemagne et en France (sur les structures de ce master, voir l’article de La Lettre de l’École n° 33 (juin 2010) par Christophe Prochasson).
La seconde rencontre de cette année a eu lieu les 5 et 6 avril derniers. La particularité de cet atelier tient au fait que, pour la première fois, les étudiants l’avaient organisé eux-mêmes, sous la responsabilité bienveillante de Franziska Heimburger. C’est pour cette raison que nous, étudiantes de ce master, avons pris d’autant plus plaisir à écrire cet article.
La première journée avait pour thème le château de Versailles, envisagé sous deux angles : Versailles entendu comme espace de représentation du pouvoir et comme lieu de mémoire des relations franco-allemandes. Ces problématiques, n’étant pas spécifiques à une période donnée, pouvaient satisfaire conjointement les attentes des médiévistes, des modernistes et des contemporanéistes du master. Afin d’enrichir la réflexion sur ces thèmes, nous avions proposé à la lecture plusieurs articles, écrits à la fois par des historiens français et des historiens allemands.
Après avoir visité le château, nous nous sommes retrouvés au France, pour une discussion fondée sur notre appréhension des textes et de la visite. Les responsables du master, Stéphane Audoin-Rouzeau, Vincent Duclert, Thomas Maissen, Sven Externbrink et Simona Boscani Leoni y ont participé. Ces débats animés se sont poursuivis autour de la table d’un bon restaurant.
La seconde journée était organisée autour de la présentation de leur sujet de recherche par les étudiants en master 2. Cet atelier a été profitable pour tous : ces étudiants ont pu bénéficier des remarques des professeurs concernant leurs travaux, et, en partageant leur expérience du master franco-allemand, ils nous ont donné des conseils judicieux.
Ces deux journées, conviviales et enrichissantes, placées sous le signe de l’échange, ont été un grand moment du « franco-allemand ». Nous nous réjouissons de participer au prochain atelier qui aura lieu, en décembre, à Heidelberg.