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La Lettre n° 38 | Éditorial
Le France
Crédits : J.-C. Penrad
par François Weil

 

Permettez-moi de vous adresser mes meilleurs vœux pour vous et les vôtres pour l'année 2011.
L'année qui s'achève a été une année importante pour notre vie collective. À côté de ce qui est la raison d'être de l'École (les centaines de livres, d'articles, de communications scientifiques, de thèses et de mémoires de diplôme et de master qui y ont été préparés et qui traduisent, par leur qualité comme par leur nombre, la santé intellectuelle de notre maison), elle a été marquée par la négociation et la signature avec l'État de notre contrat quadriennal (devenu, depuis, quinquennal), par la signature avec le CNRS d'une convention qui symbolise le retour à d'excellentes relations scientifiques et partenariales, par la mise en œuvre d'un nouveau système d'information financière et comptable, par notre adhésion au PRES HESAM et la décision de nos instances d'approuver le passage de l'École aux responsabilités et compétences élargies, par l'avancée de la programmation du projet Condorcet et, bien sûr, au cours de ces derniers mois, semaines et jours, par la préparation puis par la mise en œuvre de notre relogement.
Aujourd'hui, ce qui devait être déménagé du 54 boulevard Raspail est en train de l'être, et le bâtiment est passé le 1er janvier 2011 sous la responsabilité administrative de l'Établissement public d'aménagement universitaire de la région Île-de-France (EPAURIF), chargé par l'État des opérations de désamiantage. Nous quittons tous ce bel immeuble avec une vraie nostalgie et l'espoir d'y revenir dans quelques années en parallèle avec notre installation future sur le campus Condorcet. Dans l'intervalle, soyez assurés que le Bureau et moi nous suivrons le désamiantage et défendrons les intérêts de l'École, s'agissant de l'avenir du 54, avec une vigilance particulière !
L'année 2011 sera celle de notre installation au France, dès les premiers jours de janvier. Grâce à l'implication exceptionnelle des services, notamment celui de la logistique et la DISITEC, j'ai la conviction que notre arrivée s'y déroulera de la meilleure manière possible, en dépit des inévitables difficultés liées à une opération d'une ampleur aussi considérable. Je veux seulement vous dire ici que cet immeuble commence à vivre, et que nous devrions pouvoir y être bien.
L'année 2011 sera aussi, d'un point de vue institutionnel, celle de l'avancée des différents dossiers que je citais plus haut : la mise en place du PRES (avec, je l'espère, des financements au titre du grand emprunt dans le cadre de nos réponses aux appels d'offre des opérations Laboratoires et Initiative d'excellence), l'invention du Campus Condorcet et la préparation du passage aux responsabilités et compétences élargies, prévu au 1er janvier 2012.
Comme vous le voyez, nous ne manquerons pas de travail, et je veux remercier l'ensemble des personnels des centres, des services généraux et de la présidence pour les efforts qu'ils ne cessent de consentir dans des temps incertains. Rien ne serait, rien ne sera possible pour l'École sans leur action.
Je veux enfin vous faire partager ma conviction profonde que l'École aborde cette nouvelle période de son histoire avec de grands atouts, et d'abord, notre modèle intellectuel et institutionnel, une idée qui a fait ses preuves et qui nous identifie bien davantage qu'un immeuble, fût-il le 54 ! Les recherches qui sont conduites dans l'École aujourd'hui n'ont rien à envier à celles qui l'étaient hier, et l'âge d'or des sciences sociales auquel certains souhaitent nous cantonner relève avant tout de l'invention d'une tradition. Pour ma part, je mesure tous les jours l'honneur qui m'est fait de présider une institution dont le prestige reconnu se nourrit de la qualité du travail de tous.
Bonne année 2011 à tous et à toutes !