1 504 cartons… C’est le chiffre actuel de la mise en archives du 54 bd Raspail. Nous avons passé le milieu du gué et à peu près résorbé l’arriéré.

Ces dernières semaines vont être principalement consacrées à l’aide à l’archivage des bureaux des chercheurs et des derniers centres de recherche. Ils sont encore quelques uns à ne pas avoir commencé tris et versements en vue du déménagement.
Les modes d’accumulation des papiers, qui constituent les gisements d’archives traditionnelles, s’inscrivent dans une grande variété topographique et n’obéissent à aucune règle ni principe. Chacun, et c’est heureux, a agencé son organisation documentaire à sa guise, selon ses moyens et besoins propres. Seulement la place dans le bâtiment transitoire du « France » étant réduite, il faut accepter de se délester.

En prévision du grand projet d’équipement documentaire sur le campus Condorcet avec son futur centre d’archives des sciences sociales, il va falloir stocker provisoirement, pendant quelques années, un volume important d’enquêtes collectives, de dossiers personnels de travaux scientifiques et de dossiers institutionnels d’administration de la recherche. Ces archives sont préservées pour la mémoire de l’institution et de la recherche pratiquée au sein de notre École.
Il faut donc que chacun se soucie rapidement de procéder à la mise en carton.

Certains hésitent encore à donner, pensant à tort qu’ils n’ont « pas d’archives », qu’ils doivent emporter leurs vieux papiers chez eux, ou, pire, que ces derniers ne méritent que le pilon. Les archivistes sont là pour les éclairer, le sort des documents contenus dans les bureaux des chercheurs requérant souvent une réflexion partagée.
Quant à la mémoire des lieux, nous collecterons les images jusqu’au bout, les prises de vues faisant partie intégrante de « la mise en archives ».