Hans Magnus Enzensberger. Une histoire allemande
L'homme qui a donné, mardi 4 juin dernier, en Sorbonne, la 35e conférence Marc Bloch, n'est pas un historien de profession mais un magnifique conteur d'histoires dont certains ouvrages (à propos du Chicago d'Al Capone, de la guerre d'Espagne ou encore de la résistance allemande au nazisme) s'alimentent d'un imposant travail d'enquête et de documentation. Se faisant tour à tour poète, auteur de livres pour enfants, dramaturge, journaliste et romancier, Hans Magnus Enzensberger, à la personne et à l'œuvre duquel Les dossiers de l’EHESS consacrent leur seconde édition, est un créateur prolixe qui pose la question de la narrativité du réel.
Portraits de l'auteur
- « Hans Magnus Enzensberger, invité de la 35e Conférence Marc Bloch », par François Hartog, mai 2013
- "The radical loser", publié en anglais sur signandsight.com, paru initialement en allemand dans Der Spiegel, 7 novembre 2005
Entretiens et discours
- « Ne pas se complaire dans l'obsession de la culpabilité », L'Express, décembre 2010
- « Vivre hors d’Allemagne m’a évité la haine de soi », Télérama, juillet 2010
- Entretien dans l'émission « À voix nue », France-Culture, 31 mai 2010
- "A life in writing", The Guardian, 15 mai 2010
- « Le plaisir de dire non », Le Nouvel Observateur, 19 septembre 2007
- « Éloge de l'analphabétisme », discours prononcé lors de la remise du prix Heinrich Böll, 1985
À propos de ses ouvrages
- « Politique et crime. Neuf études », Nebalia, décembre 2012
- « Les rêveurs de l'absolu », Tuurngait, décembre 2011
- « Le doux monstre de Bruxelles », par Vincent Duclert, La Recherche - Le blog des livres, octobre 2011
- « Hammerstein ou l'intransigeance. Une histoire allemande », Les Inrockuptibles, mars 2010