Vendredi 22 et samedi 23 mars
Autour de l’incorporation : Penser les appartenances sous l’Ancien Régime
Si l’existence des corps et communautés dans la France dite « moderne » ne fait guère débat, les périmètres de ceux-ci et, subséquemment, leurs définitions n’ont pas le même caractère d’évidence. Ces journées d’études se proposent, à travers une série d’études de cas volontairement variés, de revenir sur les processus identitaires qu’induit nécessairement la question de l’incorporation. Parler d’incorporation, c’est penser les actions à l’œuvre pour créer et faire reconnaître des corps, c’est interroger la façon dont ils se forgent, la réalité qu’ils donnent d’eux-mêmes, la manière dont ils se pensent, en somme tout ce qui permet de donner corps à un groupe. C’est aussi se demander sur quelles bases ils sont reconnus ou récusés, notamment dans des situations conflictuelles, et s’il existe une différence fondamentale, de nature, entre des corps ou communautés juridiquement institués avec des statuts et des privilèges, et d’autres qui s’auto-instituent.
- Lieu :
- EHESS - Salle 3
- Adresse :
- 190/198, avenue de France - 75013 Paris
Document annexe
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Programme (application/pdf; charset=binary – 217k)